Sport, Supermarché et Classe ouvrière
Ce soir il est prévu de faire un rugby avec tous les VIE et stagiaires. Mais le terrain du camp était pris alors nous somme partis sur des terrains situés près d’un énorme centre commercial. A Doha il n’y a pas beaucoup de petites supérettes pour faire ses courses, il n’y a que des énormes centres commerciaux où on trouve de tout des boutiques de luxe, restaurants, cinéma et autres milles affaires dont un grand supermarché Carrefour, omniprésent sur le marché qatarien. Il existe 3 grands centres comme celui-là et 3 ou 4 autres centres moins imposants. Mais ils constituent l’activité préféré des qatariens qui s’empressent de s’y rendre dès qu’ils ont un temps de libre. Surtout ne pas y aller le jour de repos (Vendredi) où les centres sont bondés de monde et surtout interdit aux hommes seuls ( toujours pour ne pas retrouver la population ouvrière indienne dont c’est le seul jour de repos et donc pour laisser les familles qatariennes faire leur shopping tranquille !!)
C’est incroyable la différence qui existent entre les classes sociales, les ouvriers sont vraiment mis à l’écart. Ils arrivent le matin tôt par des vieux bus qui les amènent de l’endroit d’où ils vivent entassés les uns sur les autres à l’extérieur de la ville dans des sortes de bidonville (soi-disant) jusque dans le centre, pour travailler sur les nombreux chantiers de la ville. Ils sont toute la journée dans la chaleur, habillés de la tête aux pieds pour ne pas être brulés par le soleil. Le soir ils reprennent le bus pour leur campement et des équipes de nuit les relaient. Les chantiers avancent à une vitesse fulgurante.
Ce soir Hélène, une VIE fort sympathique qui travaille au TRCQ m’a invité à manger chez elle, puis nous avons rejoint 2 amis, un qui est embauché donc expat en mécanique chez Total et l’autre qui travaille dans une autre boite.
On a voulu aller à l’hôtel « W » au 1er étage où se trouve la boite. Il faut savoir qu’ici au Qatar il n’y a pas de boites ni de bars hors des hôtels car l’alcool est interdit aux qataris mais autorisé pour les expat et autres nationalités. De plus les femmes qataries sont interdites d’entrée dans ce genre d’endroits. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils ont durcit les lois en imposant l’achat d’une carte de membre avec photos à chaque entrée de bars ou boites. Evidemment ce soir c’était le premier jour où la mesure entrait en vigueur et on s’est tapé une queue de dingue. Après être finalement rentré, il s’agissait en fait d’une boite classique comme en France sauf que la majorité des femmes étaient constituées d’asiatiques habillées en tenue provocante. Au Qatar les hommes ne peuvent pas sortir seuls dans ce genre d’endroits mais doivent être accompagnés d’une femme pour pouvoir rentrer. Cela évite de se retrouver avec mille hommes indiens bourrés dans une boite en train de chercher une femme, donc en quelques sortes pour nous c’est plutôt cool mais pour les hommes expat par exemple qui viennent sans femmes c’est pas drôle tous les jours.
On trouve donc tous les alcools normaux, bien sur c’est pas donné mais je pourrais pas vous dire combien exactement, je crois plus de 12 euros le verre d’alcool fort.
Sinon on ne trouve effectivement pas d’alcool en vente dans la ville sauf dans une superette dont on ne peut rentrer qu’avec une carte spéciale alcool que l’on peut obtenir en demandant a la compagnie qui nous embauche. Durant le mois du Ramadan la superette est cependant fermée par respect pour la religion.
Les boites ferment tôt, à 2h20 les lumières s’allument et à 3h00 tout le monde est parti. J’ai passé une excellente soirée, on a également rencontré d’autres VIE dans la boite qui nous ont invités pour le we prochain.
chouette ce petit apercu de ce qu'est t avie maintenant et pour un an!
RépondreSupprimergros bisous et profites bien, continue a poster, je reviendrai lire les articles!
bellenge
C'est vraiment bien de voir toutes les subtilitées de la vie là-bas. Ca à l'air sympa malgré les multiples restrictions
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