Dimanche matin lever tôt (5h) pour aller passer la visite médical à la clinique en vue d’obtenir le permis de résidence au Qatar. Parce qu’ici ça se passe en plusieurs étapes pour obtenir son visa de résident, d’abord tu fais des photos et analyse de ton groupe sanguin, puis c’est la visite médicale (prise de sang et radio de la poitrine) et enfin les empreintes digitales. D’habitude on n’a pas besoin d’attendre pour passer les examens car Farid un employé de Total nous fait passer devant tout le monde (il connaît du monde) mais là c’est différent puisque la clinique est séparée en 2. Les femmes d’un côté et les hommes de l’autre, sachant que les hommes n’ont pas le droit d’entrer dans la partie des femmes même s’ils accompagnent. Alors ils sont nombreux à attendre dehors devant la porte que leurs femmes sortent. Quand nous arrivons (j’étais avec Léa, la VIE qui est arrivée en même temps que moi) il y a déjà beaucoup de monde, des philippines surtout. On nous demande de nous asseoir. Puis rangée par rangée on passe devant une femme qui a un calendrier devant elle et qui nous parle dans un mélange d’arabe et d’anglais. Comme on ne comprenait pas ce qu’elle nous baragouiner elle nous montre le calendrier puis fais style de se toucher en bas…c’était assez drôle à voir, puisqu’elle a recommencé 3 fois avant que je comprenne qu’elle nous demandait la date de nos dernières règles. Enfin rebelote on retourne s’asseoir pour attendre que les guichets s’ouvrent. Il devait être 7h environ et déjà il n’y avait plus de places pour s’asseoir, et y’avait bien une trentaine de femmes debout derrière nous. Comme c’était le bordel une vieille employée qatarie décide de remettre de l’ordre et commence à crier sur tout le monde. Puis elle décide comme ça de virer tous les gens derrière et de les mettre dans un couloir à la file indienne. Des femmes qui viennent d’arriver essaient de gruger, si elles sont qataries, la bonne femme fait style qu’elles ne les voient pas par contre les philippines se vont virer tout de suite. Ca nous a mis de l’animation parce que quand il s’agit de travailler on peut toujours attendre que les qataries se mettent derrière leur guichet. Il était 8h et y’avait qu’un guichet d’ouvert c’était l’horreur. En plus les femmes qataries qui arrivaient avec leurs employées pour leur faire passer la visite passer devant tout le monde, sans compter celles qui essayer de se mettre dans la seule file d’attente sans se faire voir de la vieille. Parce qu’attention t’avais pas intérêt de te lever de ta chaise pour te mettre devant le guichet parce que tu te faisais luncher par la vieille, c’est elle qui décide qui doit se lever ou pas sans véritable logique d’ailleurs. Enfin c’est à nous, faire les papiers nous a pris 5min, puis on est passé à la prise de sang. Alors là c’est vraiment du travail à la chaine. En plus la femme n’est pas très douée, d’abord elle fouille dans mon bras droit pour trouver une veine, 3 fois elle a enfoncée sa putain d’aiguille avant que je lui fasse comprendre que ça ne servait à rien et qu’elle me faisait mal. En changeant de bras bizarrement banco au premier coup avec un petit bleu quand même sinon ça serait trop beau. Puis direction le scanner de la poitrine, alors là c’est folklo tu te retrouves dans une pièce avec mille personnes et on te demande d’enlever tes habits du haut et d’enfiler une blouse. Hors de question que je mette leur blouse pourris, avec Léa on a gardé nos tee-shirts et juste enlevé le soutien. Puis pareil c’est du travail à la chaine. Une femme te dit de rentrer à 3 puis tour à tour elle t’écrase contre le scan puis dit NEXT. Enfin c’était la dernière étape, on est sortis à 9h30 pour finir sachant que l’analyse en elle-même n’a duré que 20 min.
Puis retour au bureau où je rencontre le remplaçant de ma maitre de stage qui arrivera fin aout, et allez c’est reparti pour un tour des présentations aux personnes de tous les étages. Beaucoup m’ont reconnu puisque j’avais déjà fait plus ou moins le tour déjà mais bon c’est comme ça, là c’est plus officielle puisque c’est avec mes maitres de stage.
Et…retour au boulot. Je passe mon temps dans les archives à essayer de trouver des données sur les formations superficielles au réservoir que je dois caractériser afin d’établir les corrélations entre les puits et évaluer les variations latérales de faciès et d’épaisseur. Les données sont assez éparses et je suis parfois obliger de faire moi-même le Litholog des formations superficielles qui n’a pas été fait. En effet souvent ils commencent juste à la formation réservoir et celle située au-dessus sont juste décrite sur papier.
La méchante infirmière elle a tout piqué le bras de Patou !!! Rooo qu'elle est méchante! Tu lui dira que si je la croise ça va mal se passer. J'espère qu'après ça ils te feront plus chier pour le visa mais j'avoue que l'anectode est amusante et qu'elle me rappelle les aéroports mauritaniens, un délice. Bisou Patou et bose un peu, merde !
RépondreSupprimerManue
Tellement drôle cet article !!! bon j'ai 10jours de retard, je passe au suivant :)
RépondreSupprimer